Feminicides — Les femmes en colere: « Cela n’y a aucune crimes passionnels, mais des crimes possessionnels»

11 Tháng Bảy, 2022

Feminicides — Les femmes en colere: « Cela n’y a aucune crimes passionnels, mais des crimes possessionnels»

Bochra, Amira, Asma, Arem … et tant d’autres aux noms inconnus paraissent des victimes quotidiennes de violences ainsi que feminicides. Qui aurait pu penser qu’en 2021, des composantes une societe civiles soient i  nouveau contraintes de sortir dans la rue pour penser stop au meurtre contre les femmes ? Pourtant, dans une pays, la succession de ces crimes et l’incapacite de l’Etat a proteger ces dames, malgre l’adoption de plusieurs projets de loi, poussent aujourd’hui des ONG a manifester un colere dans les rues pour attirer l’attention de l’opinion publique. Des activistes se paraissent ainsi reunis hier devant la statue Ibn Khaldoun dans la capitale Afin de denoncer ces crimes odieux et la violence banalisee a l’egard des femmes.

« Feminicides, Etat coupable, justice complice », pouvait-on lire sur l’une des pancartes.

Notre manifestation se voulait silencieuse, en reponse a votre que les organisateurs estiment etre un silence de l’Etat.

Des pancartes en quelques langues ont ete levees lors de cette manifestation, estimant que l’Etat demeure silencieux face a l’ampleur du phenomene. « Feminicides, Etat coupable, justice complice », pouvait-on lire sur l’une des pancartes. J’ai manifestation se voulait silencieuse, en reponse a votre que les organisateurs estiment etre un silence de l’Etat. Cette roule Afin de les droits des jeunes filles s’inscrit dans le cadre d’la commemoration en Journee supprimer compte matchocean internationale des Droits de l’Homme, et l’aboutissement du 16 e jour d’activites d’une campagne internationale de lutte contre les violences faites aux jeunes femmes.

Cette manifestation vient rappeler que le phenomene des feminicide est mondial, mais aussi que la Tunisie est particulierement touchee. D’une part par ce que ces crimes se multiplient, ainsi, d’autres part « parce que les reponses institutionnelles et judiciaires ne semblent pas forcement au rendez-vous », nous explique une militante. « Et lorsqu’elles interviennent, elles seront trop souvent en retard ».

Or avant de devenir des feminicides, les violences a l’egard des femmes sont des signes avant-coureurs qui demandent une reaction rapide une part des autorites et de la justice pour mettre les victimes a l’abris. Si des agents de police seront en gali?re formes, Quand des centres d’hebergements d’urgence sont insuffisants et manquent de moyens, et enfin lorsque le ministere de tutelle n’est jamais suffisamment reactif face a l’ampleur des violences, ces dames tunisiennes s’inquietent et se mobilisent.

Nabila Hamza, membre du travail executif de l’Association tunisienne des jeunes filles democrates (Atfd) rappelle que une telle marche fut organisee par l’Atfd et J’ai dynamique feministe qui regroupe 9 organisations feministes.

« Nous assistons a une veritable hecatombe », assene la militante, qui note que J’ai grande majorite des feminicides sont commis par le cercle proche d’la victime. Et c’est precisement a votre niveau que l’absence de l’Etat Afin de couvrir nos victimes intervient.

« Les violences conjugales ou dans le cercle familial seront en general commis la nuit lorsque tout un chacun reste dans domicile. Or, la nuit, la brigade specialisee, prevue par la loi 58 de 2017, reste introuvable ».

Bien que une telle loi 58 soit saluee par la communaute internationale et constitue une avancee majeure au dispositif de lutte contre les violences faites a toutes les jeunes filles, la militante estime que l’Etat n’a gui?re mis dans la table la faculte necessaires a son application.

« Il semble aujourd’hui important d’agir, estime Nabila Hamza. D’abord au niveau de la formation des agents de police charges de recueillir les plaintes des victimes, ensuite pour les magistrats dont une part devrait se specialiser dans ce type de crimes, ainsi, enfin, au niveau des centres d’hebergement d’urgence Afin de les femmes victimes de violences ».

Aujourd’hui, la brigade specialisee parai®t etre une voie de garage pour Quelques agents de police, qui n’ont souvent aucune empathie pour ces dames victimes.

Lorsqu’on lui parle de « crime passionnels », la militante retorque, furieuse : « Cela n’y a aucune crimes passionnels, ils font des crimes possessionnels, l’amour ne tue nullement ! ».

I  sa place, l’Etat est aujourd’hui coupable de « non-assistance a personnes en danger ». Determinees, les militantes qui sont sorties hier s’attendent a une reaction rapide et concrete de l’Etat, Afin de transformer la triste realite que vivent des milliers de dames en Tunisie.

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